• MESSAGE AUX AMIS DE MICHEL LEMA

    Chers amis de partout et chers sœurs et frères ;

    Voici venu le temps. Un autre Congo est possible. A mon avis, c'est une question d'abord. Il y a quelques années, j'ai pris une décision difficile de quitter l'Europe pour rentrer au Congo, motivé par le renversement du régime de la deuxième République. J'avais, auparavant, fuit l'Afrique parce que le régime n’était plus capable de m'offrir le cadre pour ma réalisation. A l’époque, c'est « Miguel » qui servait de référence.

    Revenu au Congo, « plein d'usage et raison », nous-nous sommes mis, sans préjugé, au service de la « Nation ». Je vous affirme que ce pays est dans l’impasse. Cette impasse serait du, à mon avis à l'existence d'un paradoxe devenu maladif :

    - un système éducatif qui produit beaucoup de diplômés pour rien (le pays ne sait pas les occuper par manque de structures et d'organisation) ;

    -  méprise du milieu rural par les gouvernants alors que ce dernier est le foyer de production des ressources essentielles à la vie et ou vit la majorité des congolais ;

    - arrogance des citadins ;

    - la peur viscérale du sorcier qui favorise la multiplication des sectes ;

    - de mauvaises politiques, réfractaires aux interrogations de l’environnement ;

    - une élite politique fourvoyée, incapable de trouver une vraie solution a la « Question nationale » c'est-a-dire celle de savoir comment les congolais peuvent vivre ensemble sans que des communautés nationales ne soient en état de frustrations permanentes.

    Pour résoudre le problème d'impasse, je préconise des fondamentaux simples, notamment :

    - la villagisation : il s'agit de donner aux villages, par conséquent, aux clans, un statut juridique devant leur assurer l'autonomie ; cela créerait des conditions de leurs développements

    - le fédéralisme.

    Le régionalisme politique, tel qu'ont tente de l'instaurer en RDC, est porteur des germes de conflits. Les institutions dites centrales se tapent la part du lion, notamment dans l’organisation et les compétences judiciaires et la « question foncière ». En vertu des lois

    nationales iniques, les gens du pouvoir central vendent les terres qui appartiennent aux communautés locales ; les communautés locales sont sans défenses puisque la Cours suprême relève du pouvoir central et, instrumentalisée, tranche sans appel en faveur du pouvoir central.

    Le fédéralisme garantirait l'autonomie et la subsidiarité que le pouvoir central ne respecte pas. Le fédéralisme permettrait, en l’occurrence, l'institutionnalisation du matriarcat dans l'espace kongo.

    Je considère beaucoup d'autres questions comme la création d'une économie provinciale ou des emplois, la construction des routes, les aménagements fonciers, l'adduction d'eau, la construction des points d'eau, l’accueil des kongo de la diaspora, etc. comme relevant de la gouvernance quand la vision est claire et acceptée.

    Oui, le changement est possible.

    C'est pourquoi j'appelle à votre solidarité à la « Dynamique SOBA », la dynamique que je lance pour changer la marche de notre société. En parlant de notre société, nous insistons beaucoup sur la province du Kongo Central. Cette dernière est devenue la risée de la République.

    Ces filles et fils n'arrivent plus à imposer leur marque sur l’échiquier national. J'ai travaillé aux cotés de Mbuta YERODIA auprès de qui j’ai appris beaucoup des choses. Il a été réduit au silence par des personnes de sa propre Famille politique. 

    La Secrétaire Général adjointe du plus grand Parti de la Majorité Présidentielle est du Kongo Central. Elle a été réduite à inaugurer les chrysanthèmes. 

    Un Mukongo, considéré comme un des surdoués de la République a été Vice-Premier Ministre dans le dernier Gouvernement ; il vient d’être débarquée sans ménagement au profit d'un quidam.

    En province, les choses ne marchent pas. Nous ne savons pas d’où viennent les Ministres qui composent son Gouvernement et nous ne les voyons pas parmi nous.

    En réalité, le Pouvoir central, qui tient a la caporalisation des provinces, ne peut être a l'aise que si le Kongo Central est gouvernée par le « nati mia nkutu » et par des « partis nlomboloka ». Il existe, donc, une conspiration contre la province.

    Nous en sommes conscients et nous savons comment y répondre. Votre soutien moral, matériel et financier nous aidera à protéger notre victoire, qui est prévisible ; elle garantira notre visibilité, nous permettra de placer nos propres témoins partout et empêcher le hold-up électoral, et de 

     nous déployer sur l'ensemble de la province pour

    rencontrer la population, leur parler et assurer les conditions du changement.

    Vos contributions financières peuvent être versées dans un compte que vous pourriez gérer vous-même sur base des besoins que nous allons présenter.

    Les contributions matérielles peuvent être transmises directement à notre Quartier général, a Lufu-Toto, dans le Kongo Central.

    Le changement est possible. Osons croire.

    Michel LEMA

     


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